Au début des années 2000, les particuliers se sont rués sur une nouvelle garantie : la GAV, Garantie des accidents de la vie. Et pourtant, malgré l’engouement qu’elle a suscité, cette assurance n’est pas à la hauteur de tous les espoirs. Explications.
La garantie des accidents de la vie, qu’est-ce que c’est ?
La GAV offre deux niveaux de garantie. Des formules courantes aux contrats plus étendus, les garanties et les prix ne sont pas les mêmes. Souvent, la GAV ne fait que compléter les protections existantes, et demeure même parfois inutile si vos autres contrats couvrent déjà ce type de risques.
La garantie des accidents de la vie permet d’obtenir une indemnisation pour payer les dépenses supplémentaires engendrées par un préjudice, même si le responsable n’est pas identifié.
La GAV n’entre en jeu que pour des accidents sérieux qui entraînent des séquelles importantes.
Gare aux formules les moins chères
Au premier niveau de garantie, seule une incapacité permanente de 30 % ouvre droit à une indemnisation. Une telle incapacité correspond, à titre d’exemple, à la perte de la main droite pour un droitier. Ces formules sont les moins chères et coûtent environ 100 euros par an pour le souscripteur et le double pour l’ensemble de sa famille.
Au deuxième niveau de garantie, la GAV peut être déclenchée à partir de 5 % d’incapacité permanente. L’exemple, qui correspond au 5 %, est celui de la perte d’un doigt. Bien sûr, le prix augmente et passe à 140 euros minimum pour une personne seule et 250 euros minimum pour une famille entière. Cependant, la probabilité d’application de cette garantie est plus forte.
N’hésitez pas à souscrire au deuxième niveau de garantie, qui même s’il est plus coûteux, intervient dans plus de situations. Avant de souscrire une assurance, il faut faire attention, car certaines des garanties de la GAV se trouvent soit dans les complémentaires santé les plus étendues, soit dans les assurances pour votre entreprise.