Est-elle obligatoire ? Eh bien, non. L’assurance décès-invalidité, ou A.D.I., que votre banque vous fait souscrire en cas de prêt immobilier, n’est pas imposée par la loi. Cependant, elle est parfois d’un grand secours. Elle couvre trois garanties : l’incapacité, l’invalidité et le décès.
Souscrire à une A.D.I. pour un prêt immobilier n’est pas sans contraintes. En tant que souscripteur d’un tel contrat, vous devez remplir de nombreux questionnaires. Ceux-ci prennent en compte votre état de santé. Si les questionnaires ne sont pas remplis, la demande ne peut être validée. Et s’il s’avère que votre état de santé n’est pas satisfaisant, les cotisations de cette assurance seront plus coûteuses.
On vous y oblige…
Si votre banque vous contraint à souscrire à une A.D.I., c’est pour plus de sécurité. Cette assurance décès-invalidité protège votre banque, mais aussi vous et votre famille. À la suite d’une perte de revenus en cas d’invalidité ou d’incapacité, vos chances de conserver le bien acheté sont préservées. En cas de décès, grâce à cette assurance, la dette n’est pas transmise aux héritiers.
Cependant, vous pouvez souscrire à cette A.D.I. auprès de votre assureur habituel. La loi n’autorise pas votre banquier à vous imposer une assurance plutôt qu’une autre pour le prêt qu’il vous consent.
Des garanties qui vous protègent
Vous vous retrouvez dans l’incapacité de travailler. Votre assurance paie les mensualités du prêt selon les termes du contrat. Toutefois, il peut y avoir un délai de carence.
Vous êtes devenu invalide. Votre inaptitude totale ou partielle est permanente. C’est votre compagnie qui prend en charge partiellement ou totalement les mensualités. Le contrat prévoit ces modalités.
En cas de décès ou de perte d’autonomie (totale et irréversible), votre assurance rembourse le capital restant dû à votre banque.
Même si l’A.D.I. n’est pas une obligation légale, il est fortement recommandé d’y souscrire. Personne ne peut savoir à l’avance ce que la vie lui réserve comme bonnes ou mauvaises surprises.