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Auparavant très confiant dans l’épargne des Français, de plus en plus d’assureurs ont délaissé ce marché au profit de la prévoyance. Depuis, une offre pléthorique abonde avec les assurances décès, dépendance ou encore d’accidents de la vie.
Le secteur de la prévoyance plus rentable que celui de l’épargne
Les chiffres pour 2012 n’ont pas encore été rendus publics mais une chose est sûre, le marché de la prévoyance est en plein essor. En 2011, 3 millions de contrats d’assurance obsèques ont été vendus pour une valeur d’un milliard d’euros. Pour les contrats d’assurance dépendance, 1.5 millions de personnes y ont souscrits pour une valeur de 430 millions d’euros. Puis, pour les contrats garanties assurance de la vie, 585 millions d’euros de cotisations ont été générés.
De nouvelles règles à venir et une concurrence féroce
Avec le développement du marché de la prévoyance, il est à prévoir que les autorités européennes décident de mettre en place une nouvelle réglementation pour éviter toute dérive.
Au-delà des conséquences législatives, les assureurs doivent affronter une concurrence très rude, celle des banques. En effet, celles-ci se sont lancées sur le marché de la prévoyance bien avant les assureurs. Par exemple, dans le cas du Crédit Agricole, leader du secteur, pour s’assurer une marge intéressante, il vend des contrats de prévoyance en très grand nombre. La raison ? Les primes qui y sont associées sont peu élevées. Par conséquent, il faut un maximum de clients pour rentabiliser. Et seules les banques disposant d’un grand réseau d’établissements peuvent réaliser de la vente à grande échelle.
Mais, pour les assureurs, la situation est plus difficile car elles ont jusqu’à présent travailler avec des conseillers en gestion patrimoniale sur l’assurance-vie. Or, la vente de contrat de prévoyance ne fait pas encore partie de leurs priorités au grand dam des assureurs.