L’Union Nationale d’Épargne et de Prévoyance, Alptis Assurances en collaboration avec le magazine L’AGEFI Actifs et la société de consulting Molitor Consult spécialisée en marketing et communication en assurances, ont réalisé une étude sur le traitement de la prévoyance par le Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant.
Des résultats décevants
Pour réaliser leur étude, les acteurs concernés ont demandé l’avis des clients des conseillers de gestion de patrimoine. Ils ont ainsi mis en avant que leur besoin en matière de protection patrimoniale était bel et bien réel mais qu’il y avait un manque d’informations criant sur le sujet. Ainsi, la plupart des clients estiment ne pas recevoir les conseils nécessaires. Près d’un client sur deux déclare avoir peu ou pas assez de renseignement sur le sujet.
D’autres chiffres sont tout aussi éloquents. A peine 7,6% des répondants ont déclaré avoir eu un bilan prévoyance. Près de 15.8% ont un conseiller qui leur proposent des services liés à la prévoyance. Pourtant, ils sont plus de 40% à leur faire confiance pour la vente de produits prévoyance et plus de 65% à vouloir que leur conseiller soit force de proposition.
Une marge de progression énorme
Face à ce constat, il a été noté que la marge de progression pour la vente de produits prévoyance reste importante auprès des conseillers de gestion en patrimoine. En effet, à peine 1.1% de leurs clients ont souscrits au contrat de prévoyance. Les acteurs traditionnels du marché ont un taux de souscription plus élevée : assureur – 24.87%, banque – 25.2% et institution de prévoyance – 28.3%. Au final, leur chiffre d’affaires lié à la prévoyance n’atteint que 5% du chiffre d’affaires global.