Depuis 2010, la loi permet aux emprunteurs de ne plus souscrire une assurance décès invalidité au sein de sa banque. Ainsi, si le client décide de prendre une assurance crédit immobilier auprès d’un autre établissement, ce dernier n’a pas le droit de refuser la demande. Cette réforme devait permettre de diminuer les frais de couverture.
Quel constat ?
En réalité, les banques incitent leurs clients à souscrire chez elles en leur proposant des prix préférentiels pour les empêcher d’aller voir la concurrence. Si ceux-ci refusent, ils se voient leur taux de délégation augmenter.
Pour les associations de consommateurs, les frais liés au contrat d’assurance peuvent être réduits. Pour cela, elles proposent un droit de résiliation chaque année. Ce qui signifie que le client a la possibilité de cesser son contrat pour en acquérir un autre à des meilleurs tarifs.
Le contenu du contrat
Pour faire le meilleur choix, pensez à utiliser des comparateurs. De plus, la loi exige que les différentes offres doivent préciser le taux effectif annuel de l’assurance, le montant par mois et le montant total dus. Il est possible de faire appel à des courtiers spécialisés en crédit immobilier.
La couverture doit aussi comprendre des éléments incontournables : la perte totale et irréversible d’autonomie et l’assurance décès. Puis on peut y ajouter, l’invalidité permanente partielle, l’incapacité temporaire totale de travail et l’invalidité permanente totale.
Au moment de lire le contrat, pensez aussi à vous référer aux taux de prise en charge en cas d’accident qui peuvent influer sur les tarifs et les montants versés.