Le législateur a inscrit dans le projet de loi sur la consommation la possibilité aux personnes qui empruntent de négocier le contrat d’assurance décès-invalidité.
La loi au service du consommateur
Les emprunteurs peuvent désormais opter pour l’assurance décès-invalidité qu’ils désirent et la négocier durant une année. Ce délai doit permettre au consommateur de comparer les différentes offres présentes sur le marché.
Pourtant, la loi précédemment votée devait permettre aux emprunteurs de choisir n’importe quelle assurance décès-invalidité. En réalité, très peu de personnes faisaient cette démarche. Par ailleurs, les établissements bancaires sont 30% à accepter le financement d’un emprunt accompagné d’une délégation d’assurance. Selon les derniers chiffres, le taux moyen d’une délégation d’assurance est de 0.14% et celui d’une assurance issue d’une banque est de 0.35%.
Un dispositif efficace ?
De nombreux professionnels estiment que ce dispositif ne sera pas assez efficace. Les établissements bancaires n’étant pas prêts à perdre une ressource financière non négligeable. Ainsi, pour inciter leurs clients à prendre leur assurance, les banques n’hésitent plus à réduire leur marge sur un crédit pour la récupérer sur l’assurance décès-invalidité.
Concernant l’assurance en délégation, elle vaut le coup pour une certaine catégorie d’emprunteurs : être âgé d’au moins 40 ans, ne pas fumer … De quoi perdre les consommateurs dans les offres.