Quand un particulier décide d’investir après l’âge de 60 ans, la tâche devient très compliquée. Mais quand il doit obtenir un crédit immobilier, cela relève du parcours du combattant. Pour quelle raison ? A cause de l’assurance-décès invalidité que doit avoir l’emprunteur pour que sa demande de crédit soit acceptée.
Les principes de base
Rappelons que plus la personne est âgée, plus le taux de l’assurance-décès augmente. Entre 36 – 50 ans, il est de 0.42% du capital emprunté, entre 55 – 60 ans, il est de 0.55% et au-delà de 60 ans, il atteint 0.9%.
Les banques ont peur de ce type d’emprunteurs et refusent de les couvrir. Ils sont donc obligés d’utiliser la délégation d’assurance car celle-ci propose des contrats sur mesure. La souscription n’a plus de limite en termes d’âge. Les emprunteurs peuvent ainsi avoir jusqu’à 85 ans. De plus, si le décès du souscripteur survient à l’âge de 90 ans, la couverture peut être encore valide.
D’autres solutions ?
Peu connu du grand public, il existe le nantissement. Comment ça marche ? L’emprunteur choisit comme bénéficiaire son banquier pour qu’il reçoive son épargne issue de son assurance-vie, PEA (Plan d’épargne actions) …
Pour que le nantissement soit valide, le montant des avoirs doit être égal ou supérieur à l’emprunt.