Les Français qui décident d’emprunter ont deux solutions pour réduire le montant de cette charge financière : jouer sur le taux d’emprunt et le montant de l’assurance décès, invalidité et incapacité de travail. Au cours de ces dernières années, le poids de ce dernier n’a cessé d’augmenter. En 2009, il représentait 18% du montant du crédit alors qu’aujourd’hui, il atteint 31% pour un prêt de 250 000€.
Faites jouer la concurrence pour votre assurance décès
Pour chaque crédit souscrit, la banque propose systématiquement une assurance issue de sa gamme de produits. Ainsi, pour les emprunteurs de moins de 40 ans considérés sans risque (ex : emploi sans risque …), il est fortement recommandé de souscrire une assurance chez un concurrent par le biais d’une délégation. En allant voir ailleurs, il peut obtenir un taux de 0.18% alors qu’en restant avec sa banque, il sera en moyenne de 0.27%.
Mais attention à ne pas prévenir la banque de l’intention de souscrire l’assurance ailleurs au risque de voir le taux d’emprunt moins intéressant. Pour éviter une telle situation, celle-ci doit vous fournir une simulation écrite d’offre de crédit doté d’un tableau d’amortissement. Une fois en mains, l’emprunteur peut annoncer à son banquier son intention de souscrire son assurance ailleurs.
L’Etat entre dans l’arène
La loi Hamon vient réguler le marché des crédits immobiliers. En effet, elle prévoit que ceux qui ont été souscrits depuis le 26 juillet 2014, l’emprunteur aura la possibilité de changer d’établissement d’assurance lors de la 1è échéance. Cependant, une condition s’impose : la nouvelle assurance doit présenter des garanties identiques que celles qui ont été souscrites auparavant. Attention, tous les décrets n’ont pas encore été signés.
Cependant, le particulier a toujours la possibilité de renégocier l’assurance invalidité et incapacité de travail. Si cela ne fonctionne pas, un autre établissement assureur peut racheter le crédit souscrit. Mais attention aux conditions qui ne sont pas toujours intéressantes.