Au moment de demander un prêt immobilier, le banquier propose à l’emprunteur de souscrire à une assurance décès-invalidité. Condition sine qua none pour obtenir un crédit.
Mais que permet la loi ?
L’assurance décès, d’invalidité et de perte d’emploi permet aux banques de se prémunir en cas de défaut de paiement suite à un événement imprévu.
Pour cela, la loi offre un large périmètre d’action. Le client peut choisir une autre assurance que celle proposée par sa banque (contrat de groupe) mais surtout de souscrire chez le concurrent si les prestations correspondent au minimum au contrat originalement souscrit.
Une fiche récapitulative
Dès octobre 2015, les banques seront dans l’obligation de fournir aux emprunteurs un document qui explicite ce qu’est l’assurance décès-invalidité et surtout le tarif associé. Il sera fourni au moment de la simulation du montant à payer.
Plus qu’un enième document, il s’agit de mieux informer le client sur les différentes offres existantes et donc lui donner toutes les clés en main au moment de faire jouer la concurrence. L’objectif est de faire baisser la facture dans un contexte économique actuel incertain.
Ainsi, la fiche doit comporter obligatoirement les garanties de base ainsi que du coût final.
Rappelons que l’assurance représente aujourd’hui 31% du coût total du crédit.