D’après une étude réalisée par la banque HSBC, les Français ont une vision optimiste de leur futur. Or, dans les faits, ils restent encore mal organisés pour faire face aux aléas de la vie.
En ce qui concerne la prévoyance, les Français, sont, au monde, les plus insouciants, selon les résultats de la première étude mondiale sur la prévoyance réalisée par HSBC France. Cette étude, nommée « Power of protection, aborder l’avenir avec confiance », a été réalisée auprès de 11.500 personnes originaires de 12 pays, dont le Mexique, l’Argentine, la Chine, le Royaume-Uni et la France. Elle permet d’établir un bilan des tendances en matière de prévoyance et des besoins individuels.
Les Français sont optimistes quant à l’avenir
D’une façon générale, les Français sont 78 % à se déclarer largement optimistes à propos de la prévoyance.
L’enquête a permis d’établir 5 profils : les inquiets, les insouciants, les fatalistes, les confiants et les prévoyants. Les Français se situent dans le groupe des insouciants. En effet, ils sont 29 % à dire vivre au jour le jour en anticipant peu le futur.
Toutefois, la première source de préoccupation des individus sondés est la santé. Leurs craintes concernent surtout le vieillissement (dégradation de la qualité de vie, perte d’autonomie…), l’accessibilité et le coût des soins médicaux ainsi que la sécurité financière à long terme.
Des assurances trop coûteuses
Malgré ces craintes, l’étude dévoile que les Français n’ont pas tendance à mettre en place des dispositifs complémentaires adaptés.
En effet, seulement 22 % des Français reconnaissent disposer d’une solution d’épargne ou d’investissement pour faire face aux aléas de la vie. Et seuls 12 % d’entre eux ont souscrit une ou plusieurs assurances.
La principale raison invoquée à ce faible taux de souscription aux contrats d’assurances est le coût. 55 % des Français sondés sont persuadés que contracter une assurance leur reviendrait trop cher.
Quant à ceux qui ont souscrit une assurance décès, ils sont, au monde, 60 % à ne pas connaître le montant de l’indemnisation qui sera versée en cas de décès ou à penser que la somme ne sera pas suffisante. Pour la France, cela concerne 77 % des personnes interrogées.